Abordée pour la première en mois de mars 2016 lors du conseil de ministre tenu à Bruxelles, la question de taxation des cigarettes électroniques est de nouveau remise sur le palier. Alors que l’e-cigarette est déjà frappé de TVA de 20%, les autorités envisagent au surplus d’imposer un minimum de taxe de 57% sur chaque cigarette afin de décourager le vapotage, qui représente un danger alarmant pour ses consommateurs.
Un souci de santé publique
Sans attendre les directives de l’Union, certains pays ont déjà sauté le pas en décidant de promulguer une loi sur la taxation des cigarettes électroniques et des e-liquides. L’Italie en est l’exemple idéal. Elle a décidé de taxer à 58% l’importation des e-cigarettes. Il parait que l’idée ne serait pas de taxer les cigarettes mais ses composants de nicotines. Si la publication des études scientifiques sur les dangers de l’e-cigarette n’a eu aucun effet sur le comportement des consommateurs, le pays a trouvé le moyen idéal pour favoriser la lutte contre le vapotage.
Une décision de portée mondiale
Les Etats-Unis et l’Asie projettent également de taxer les cigarettes électroniques et les autres e-liquides. De nombreux pays se rendent effectivement compte que la taxation est une mesure efficace pour réduire la consommation et pour préserver la santé des citoyens. 14 Etats Américains ont déjà présenté des propositions de loi relatives à cette taxation et deux d’entre eux l’ont déjà appliqué, dont la Caroline du Nord et la Minnesota. Dans quelques années, cette décision pourrait s’étendre sur le plan mondial.