Les droits des personnes à mobilité réduite

D’une manière générale, les autorités dirigeantes ont l’obligation de faciliter l’accès des chemins et des routes pour chaque personne. Les infrastructures doivent être aménagées de manière à ne jamais gêner les déplacements des usagers. Pour les personnes en situation de handicap, la loi est plus spécifique. Elle exige que ces personnes bénéficient d’aménagements spéciaux. Tout ce qui est public doit être mis aux normes. Cela vaut pour les transports en commun et les établissements d’accueil et les logements. Les nouveaux bâtiments doivent respecter la règlementation de la construction immobilière au moment même de leur conception.

La revendication de l’égalité

La loi et les conventions internationales ont beau prôner l’égalité de tous, la réalité en est tout autre. Jusqu’à aujourd’hui les personnes en situation de handicap sont considérées comme des gens « faibles ». Malgré l’apparition de nombreuses associations venant en aide aux personnes à mobilité réduite, la situation actuelle fait que les PMR soient considéré comme des personnes vraiment à part. Egalité de traitement pour tous dit-on ? La réalité réalise qu’il est plus difficile pour un handicapé de se trouver un moyen de subsistance. Mais aujourd’hui, les PMR réclament le droit d’être « normaux », pour les aider, la technologie est devenue leur meilleur ami. Avec l’apparition des fauteuils roulants 2.0, il leur est devenu plus facile de se déplacer et de pouvoir effectuer des tâches de la vie quotidienne.

Composition et fabrication d’une cigarette électronique

Différents modèles de cigarette électronique sont proposés dans les magasins spécialisés et dans les parapharmacies, mais tous contiennent six éléments indispensables : un embout, une cartouche contenant le liquide, un capteur, un microprocesseur et une pile rechargement. Emboitez ces éléments ensemble dans le même ordre pour former la cigarette électronique. Le microprocesseur et l’atomiseur sont essentiels pour la vaporisation du liquide et le réglage de la chaleur, tandis que l’embout permet à l’utilisateur d’aspirer l’air et de vapoter.

Cigarette électronique : préparer la composition du liquide rechargeable

Vous pouvez constituer votre propre stock de liquide rechargeable pour cigarette électronique pour réduire vos factures, si vous vapotez régulièrement. La composition est assez simple, vous avez besoin de propylène de glycol, de glycérine végétale et également d’un arôme pour décupler votre sensation de plaisir. À proportion égale, le propylène de glycol et la glycérine végétale sont les bases de cette composition, mais une cartouche ne doit pas excéder 10 ml de cette composition selon les règlementations. Cela vous permettra aussi de prévenir les allergies que peut engendrer un surdosage de propylène glycol. En outre, l’arôme ne sert qu’à satisfaire votre odorat.

Selon un test effectué par l’université de Catane, 1 participant sur 4 a arrêté de fumer ou réduit sa consommation de tabac après une cure de cigarette électronique

C’est une équipe de l’université de Catane, en Sicile, dirigée par le Dr Riccardo Polosa qui a effectué cette expérience pour déterminer si la cigarette électronique aide vraiment à arrêter de fumer. L’équipe a demandé à 300 volontaires fumeurs, qui n’avaient pas l’intention d’arrêter de fumer, de ne consommer que des cigarettes électroniques pendant 3 mois. Ces fumeurs ont été distribués en trois groupes et chacun recevait des recharges différentes en nicotine. Pour le premier groupe, il s’agissait d’un e-cigarette avec 7,2 mg de nicotine par flacon, 5,4 mg de nicotine pour le deuxième groupe et sans nicotine pour le troisième. Par ailleurs, aucune recommandation particulière n’a été assignée aux participants. Et au bout des trois mois, la plupart des participants avaient totalement arrêté de fumer ou réduit à moitié leur consommation. La désintoxication complète touchait entre 4 % et 17 % des participants et la baisse significative de consommation touchait entre 20 % et 26 % des participants. Puis, au bout de 1 an, 8,7 % de la totalité des volontaires déclaraient avoir totalement arrêté de fumer. Ces résultats indiquent que l’e-cigarette peut être tout à fait efficace pour la lutte contre la consommation de tabac.

Les preuves sont encore insuffisantes

Cependant, selon certains experts, les résultats de cette expérience ne sont pas suffisants pour affirmer que l’e-cigarette est la bonne solution pour aider les fumeurs à arrêter totalement de fumer. « Les preuves d’efficacité de l’e-cigarette sont encore trop faibles » selon le président du Comité national contre le tabagisme, le professeur Yves Martinet. C’est pour cela que cette méthode de sevrage n’est pas recommandée par tous les médecins.

Un souci de santé publique

Sans attendre les directives de l’Union, certains pays ont déjà sauté le pas en décidant de promulguer une loi sur la taxation des cigarettes électroniques et des e-liquides. L’Italie en est l’exemple idéal. Elle a décidé de taxer à 58% l’importation des e-cigarettes. Il parait que l’idée ne serait pas de taxer les cigarettes mais ses composants de nicotines. Si la publication des études scientifiques sur les dangers de l’e-cigarette n’a eu aucun effet sur le comportement des consommateurs, le pays a trouvé le moyen idéal pour favoriser la lutte contre le vapotage.

Une décision de portée mondiale

Les Etats-Unis et l’Asie projettent également de taxer les cigarettes électroniques et les autres e-liquides. De nombreux pays se rendent effectivement compte que la taxation est une mesure efficace pour réduire la consommation et pour préserver la santé des citoyens. 14 Etats Américains ont déjà présenté des propositions de loi relatives à cette taxation et deux d’entre eux l’ont déjà appliqué, dont la Caroline du Nord et la Minnesota. Dans quelques années, cette décision pourrait s’étendre sur le plan mondial.

Nettoyer la cartouche

Plus vous changez fréquemment la cartouche de la cigarette électronique, plus c’est mieux. Mais, l’idéal c’est de le faire une fois par semaine. Par contre, cela est obligatoire lorsque vous sentez un mauvais goût. Il est également conseillé de changer la cartouche toutes les fois où vous changez d’e-liquide. En effet, cela est indispensable pour éviter d’altérer la saveur du second par le premier.

Entretenir le clearomiseur

L’entretien du clearomiseur influe grandement sur la durée de vie de la cigarette électronique. De plus, un clearomiseur en bon état optimise le confort de vape. Un nettoyage une fois par mois s’impose. Pour cela, il convient de démonter entièrement et passer une à une les pièces à l’eau chaude. Il faut veiller à bien les sécher toutes. Après chaque lavage, il faut impérativement vérifier qu’aucun joint et pièce ne manque.

Changer la résistance

Cette opération s’impose si vous avez du mal à aspirer. Cela est aussi le cas lorsque la cigarette perd de sa saveur. Changer la résistance est aussi nécessaire quand vous sentez un goût de brûlé. En principe, il est conseillé de changer la résistance à chaque 30 ml d’e-liquide consommés. Toutefois, il n’y a pas de règle préétablie. C’est surtout l’e mode d’utilisation qui détermine l’utilité de changer ou non de résistance. En effet, moins vous aspirez fort, plus la résistance est préservée.

Conserver l’e-liquide

La plupart des vapoteurs réguliers disposent d’une collection d’e-liquide de différentes saveurs. Pour conserver au mieux leur saveur, ils doivent être conservés dans un endroit sec, à l’abri de la lumière et à température ambiante. En effet, la lumière, la chaleur, l’humidité et l’air sont les principaux ennemis des e-liquides. C’est pour cette raison que de nombreux vapoteurs conservent leur e-liquide dans le sous-sol, une armoire ou un débarras. Il y en a même ceux qui les gardent au réfrigérateur. Mais, avant de les utiliser, il faut penser à les sortir quelques heures à température ambiante. Enfin, pensez à vous référer à la date limite de consommation indiquée sur le flacon.

La marque Joyetech

On peut dire que Joyetech est la marque la plus connue en matière de cigarette électronique. Elle se démarque de ses concurrents grâce sa technologie brevetée : puissance et voltage variables. Joyetech est dans la fabrication d’e-cigarette depuis plus de 10 ans. Tout comme Kangertech, sa batterie est également garantie 6 mois. Elle propose le plus large choix de produits avec des kits tout fait ou encore des composants à monter soi-même. Parmi les produits phares de Joyetech, il y a la gamme eCab et la gamme eRoll.

Quel modèle pour les débutants et les expérimentés

Les débutants sont conseillés d’opter pour les modèles clearomiseurs. La sensation de hit est bien plus proche de celle de la cigarette ordinaire. Puis, le système de remplissage est très facile pour une utilisation agréable. Les vapoteurs expérimentés peuvent se tourner vers les modèles reconstructibles et les MODs pour un dispositif personnalisé. Ceci est valable aussi bien pour l’apparence que la sensation de vape. Ils peuvent alors moduler la puissance et l’autonomie de la batterie procurant moins ou plus de vapeur, moins ou plus de hit.

Les différents types de batterie

Vous pouvez choisir entre une batterie à tension fixe et une batterie à voltage variable. Le premier modèle est non réglable. Le courant reste constant tout au long de la vape même lorsque la batterie se décharge. Le second modèle comme son nom l’indique propose une fonction d’ajustement de la tension de sortie. Le vapoteur peut alors réguler la puissance de la vape. Le voltage varie entre 3,2 et 4,8 V. Ce modèle est par contre un peu plus onéreux.

Les différents types de MOD

Les MODs ont l’avantage de comporter des accumulateurs d’énergie. Ils existent en deux modèles. Il y a les MODs électroniques et les MODs mécaniques. Les MODs électroniques ont de nombreuses fonctionnalités. Ils permettent le réglage du voltage et de la puissance. Vous pouvez également mesurer la charge restante dans l’accumulateur. Le plus important est que ce type de MODs est doté de fonctions de protection contre les courts-circuits et la sous-tension. Il permet donc de vapoter en toute liberté en changeant à votre guise la sensation voulue et en toute sécurité grâce à toutes ces fonctionnalités. Les MODs mécaniques pour leur part ne permettent pas le réglage de voltage ou encore de puissance. La sensation de vape se détériore au fur et à mesure de la décharge.

Les spécificités des clearomiseurs

L’atomiseur est d’abord composé de mèches de silice et de fil résistif tout autour. L’eliquide s’imprègne sur la mèche. Quand la batterie est en marche, le fil résistif chauffe. Ce qui entraîne la vaporisation du eliquide. Le cleromiseur est doté d’un réservoir transparent. L’eliquide dans ce réservoir est imbibé par les mèches des têtes de résistance du clearomiseur. Ces mèches peuvent être placées en haut ou en bas de l’atomiseur pour produire de la vapeur chaude ou de la vapeur froide.

Les particularités des cartomiseurs

C’est un système deux en un qui comporte à la fois la cartouche et l’atomiseur. Le cartomiseur est en forme de cylindre. La résistance est contenue dans une bourre et absorbe l’eliquide pour le vaporiser. Le réservoir pour sa part peut être en verre, en acier ou encore en plastique. La résistance est à insérer dans le réservoir.

Les atomiseurs reconstructibles

Ces atomiseurs se distinguent des clearomiseurs et des cartomiseurs par l’absence de têtes de résistance. Il n’y a pas de consommables prêts à être utilisés. Il faut monter soi-même la résistance avec du fil résistant en inox et de la fibre en silice ou coton. C’est une option plus économique et durable que les autres.

Enfin, sachez que depuis 5 ans déjà, l’univers de la vape a extrêmement évolué. Maintenant, vous pouvez aussi trouver en ligne des « vaporizers » nomades, à la fois pratiques et discrets.

Qui vend les cigarettes électroniques ?

Il n’y a pas de réglementation précise. Tout le monde peut vendre de la cigarette électronique. Et il faut dire que le marché du web est inondé par ce produit. Une seule condition s’impose, la cigarette électronique contenant une dose de nicotine supérieure à 20 mg/ml doit obtenir une autorisation de mise sur le marché ou AMM. Puis, il est interdit de commercialiser la cigarette électronique comme étant un produit de sevrage tabagique.

Interdiction de vapotage

l n’y a pas de réglementation officielle, mais seulement un avis du conseil d’État sur la cigarette électronique qui stipule qu’il est probablement possible d’interdire la cigarette électronique en lieu public ou particulièrement dans les lieux à usage collectif. Elle doit être particulièrement interdite dans les milieux scolaires et les lieux accueillant des mineurs. Enfin, les cigarettes électroniques peuvent bénéficier d’une publicité, mais sous des conditions très contraignantes. La publicité est formellement interdite par la circulaire relative à l’encadrement de la publicité des dispositifs électroniques de vapotage dans certains cas. La publicité est défendue pour les produits qui ressemblent parfaitement à une cigarette, cigare ou pipe. Elle est interdite pour les cigarettes électroniques ou eliquides faisant référence au tabac (qu’il s’agisse de visuel, de dénomination ou d’autres formes de références). Pour faire de la publicité pour sevrage tabagique, il faut avoir une autorisation de mise sur le marché.

Les principes de la cigarette électronique

La cigarette électronique fonctionne grâce à une résistance qui la met en marche. Elle contient un eliquide, une substance qui s’évapore à 50 °C. Cette résistance peut être déclenchée manuellement ou automatiquement. Cette dernière option est la plus utilisée. Lorsque vous inhalez sur l’embout de la cigarette électronique, la résistance s’active. L’eliquide qui vient une vapeur contient deux additifs alimentaires que sont le propylène glycol et la glycérine végétale. Il est également composé d’arômes artificiels ou naturels pour donner des goûts et saveurs différents.

Histoire de la cigarette électronique

Le premier concept de la cigarette électronique a vu le jour en 1963 et a été inventé par Hebert A. Gilbert. Pourtant à l’époque, il ne disposait pas d’assez de matériels technologiques pour créer un prototype. Le premier prototype fonctionnel a été conçu en 2001 par un étudiant en informatique, Stéphane Vlachos, qui voulait arrêter de fumer. À cette époque, l’e-cigarette était alimentée par une batterie lithium, utilisait un liquide glycéré et était contenu dans un tampon d’ouate. Le premier prototype destiné pour être commercialisé a été fabriqué par le pharmacien chinois Hon Lik en 2003. Celui-ci a déposé un brevet auprès de l’OMPI en 2004. Avec la société Golden Dragon Holdings, Hon Lik a commercialisé son prototype en Chine à partir de 2005. À cette époque, aucune société productrice de cigarette électronique n’était ouverte en Europe. Tous les revendeurs achetaient leurs produits en Chine.