Pour la santé et pour une transition progressive

Le vapotage se fait avec une cigarette électronique. Le principe est simple : vous allez inspirer de la vapeur obtenue par le biais d’un liquide chauffé. Aucune combustion ni de goudron ne sont présents dans le liquide mais seulement de la vapeur parfumée et une dose de nicotine très faible. De plus, les éléments cancérigènes sont en quantité limitée par rapport à une cigarette classique. Le vapotage est également l’issue favorable qui se présente à vous si vous souhaitez arrêter de fumer parce que c’est un moyen efficace pour une transition progressive. Le geste est le même, le plaisir est toujours au rendez-vous mais la nicotine est en faible quantité.

Pour le côté pratique

Le vapotage est une solution très pratique que ce soit pour vous ou pour votre entourage. Tout d’abord, il n’y a plus d’odeur de tabac dans la maison, sur vos habits et dans votre bouche. Par la suite, il ne nécessite pas un briquet et il est moins encombrant. Vous n’êtes plus obligé de chercher un cendrier ou de sortir à l’extérieur lorsque vous avez envie de vapoter. C’est une solution pour votre propre bien-être et vous ne dérangez plus les autres.

Pour son aspect économique

C’est le dernier avantage et non pas les moindres. Si vous passez à la cigarette électronique, vous êtes certains de faire une économie considérable parce que au fil du temps, le vapotage revient 5 fois moins cher que la cigarette traditionnelle.

La place de la cigarette électronique dans cette campagne

Novembre sera le Mois sans tabac en France. La cigarette électronique est devenue une des composantes de cette campagne de sensibilisation. Elle a d’ailleurs été officiellement invitée à réfléchir à des actions concrètes et à intervenir auprès du public. Des associations comme RESPADD, AIDUCE, FIVAPE ou SOVAPE travaillent déjà en étroite collaboration avec le Ministère.
Le Sommet de la Vape a été créé afin de déterminer la vraie place de la cigarette électronique dans le cadre de cet évènement et surtout comment elle pourrait accompagner activement les actions collectives. Le Ministère espère ainsi convaincre les fumeurs de troquer leur cigarette contre un vapoteur.
Les règles de participations ont été élaborées pour accompagner toutes les entités volontaires. Elles doivent donc permettre de communiquer sur l’objectif du Mois sans tabac ainsi que sur les solutions alternatives au tabac.

Des actions concrètes sur l’ensemble du territoire français

Les actions menées seront de plusieurs sortes. On prévoit notamment des ateliers de sensibilisation à la pratique du vapotage à destination des fumeurs. Ce sont des séances de vapotage mises en place par les diverses associations.
Enovap travaillera par exemple avec les Laboratoires Xérès pour fournir ces séances en matériel et en consommable. Des cigarettes électroniques connectées à double chambre de vaporisation permettraient d’obtenir une qualité throt-hit sensiblement proche de celle des cigarettes nicotiniques.
La participation des entreprises de la cigarette électronique à la campagne anti-tabac pourra également se traduire par la participation à une campagne de communication massive dans les lieux publics, les commerces, les locaux et entreprises.
On sait également que d’ores et déjà, des conférences-débats pour la campagne d’arrêt collectif du tabac auront lieu. Des vapoteurs seront ainsi sollicités à venir témoigner ou tout simplement, à parler de leur expérience à des fumeurs.

La marque Joyetech

On peut dire que Joyetech est la marque la plus connue en matière de cigarette électronique. Elle se démarque de ses concurrents grâce sa technologie brevetée : puissance et voltage variables. Joyetech est dans la fabrication d’e-cigarette depuis plus de 10 ans. Tout comme Kangertech, sa batterie est également garantie 6 mois. Elle propose le plus large choix de produits avec des kits tout fait ou encore des composants à monter soi-même. Parmi les produits phares de Joyetech, il y a la gamme eCab et la gamme eRoll.

Quel modèle pour les débutants et les expérimentés

Les débutants sont conseillés d’opter pour les modèles clearomiseurs. La sensation de hit est bien plus proche de celle de la cigarette ordinaire. Puis, le système de remplissage est très facile pour une utilisation agréable. Les vapoteurs expérimentés peuvent se tourner vers les modèles reconstructibles et les MODs pour un dispositif personnalisé. Ceci est valable aussi bien pour l’apparence que la sensation de vape. Ils peuvent alors moduler la puissance et l’autonomie de la batterie procurant moins ou plus de vapeur, moins ou plus de hit.

Les différents types de batterie

Vous pouvez choisir entre une batterie à tension fixe et une batterie à voltage variable. Le premier modèle est non réglable. Le courant reste constant tout au long de la vape même lorsque la batterie se décharge. Le second modèle comme son nom l’indique propose une fonction d’ajustement de la tension de sortie. Le vapoteur peut alors réguler la puissance de la vape. Le voltage varie entre 3,2 et 4,8 V. Ce modèle est par contre un peu plus onéreux.

Les différents types de MOD

Les MODs ont l’avantage de comporter des accumulateurs d’énergie. Ils existent en deux modèles. Il y a les MODs électroniques et les MODs mécaniques. Les MODs électroniques ont de nombreuses fonctionnalités. Ils permettent le réglage du voltage et de la puissance. Vous pouvez également mesurer la charge restante dans l’accumulateur. Le plus important est que ce type de MODs est doté de fonctions de protection contre les courts-circuits et la sous-tension. Il permet donc de vapoter en toute liberté en changeant à votre guise la sensation voulue et en toute sécurité grâce à toutes ces fonctionnalités. Les MODs mécaniques pour leur part ne permettent pas le réglage de voltage ou encore de puissance. La sensation de vape se détériore au fur et à mesure de la décharge.

Les cartouches à bourre

La cartouche est le modèle primaire pour contenir les eliquides. C’est un tube classique fait avec une bourre synthétique. Il peut se recharger plusieurs fois et peut contenir jusqu’à 12 gouttes de liquide. Ce qui équivaut à 6 cigarettes traditionnelles. Toutefois, la cartouche peut s’user facilement.

L’embout drip tip

C’est plutôt un modèle plus innovant pour contenir votre eliquide. Il est en nylon ou en métal et il suffit d’instiller deux ou trois gouttes d’eliquide sur l’atomiseur. L’inconvénient avec cet embout est l’absence de réservoir. Vous devez donc recharger très souvent votre cigarette électronique comme au rythme d’une cigarette traditionnelle. En fait, deux gouttes d’eliquide correspondent à une cigarette classique. Toutefois, l’embout drip tip a le plus grand avantage d’offrir un rendu de goût et de vapeur hors pair.

La cartouche tank

Celle-ci peut contenir 1,5 ml de liquide qui correspond environ à tout un paquet de cigarette classique. La cartouche tank a une durée de vie inestimable et peut être utilisée et rechargée autant de fois que vous voulez. Toutefois, ce type de cartouche consomme plus d’eliquide. Ce qui peut rendre son utilisation plus couteuse au final.

Les clearomiseurs

Ce sont les modèles les plus récents en matière de réservoir. D’ailleurs, ils unissent à la fois le réservoir et l’atomiseur qui ne font plus qu’un. Les clearomiseurs ont une capacité de 2 ml, promettant ainsi une autonomie maximale qui défie toute concurrence. Ils sont plutôt destinés aux gros vapoteurs.

Comment choisir votre e-cigarette ?

Le premier critère est comme il a été dit l’autonomie de la batterie et la capacité du réservoir. Ceci vous permet de fumer plus longtemps durant la journée, donnant l’équivalence du nombre des cigarettes traditionnelles. En plus, vous devez également vous baser sur l’eliquide qui garantit la quantité de fumée et la sensation de hit pendant le vapotage. Ensuite, vous pouvez vous tourner vers l’apparence, c’est-à-dire l’esthétique de votre cigarette électronique. Ceci inclut la taille, la couleur et la finition de chaque dispositif. Enfin, n’oubliez pas le prix qui peut être un critère décisif dans votre choix.

Pour un petit fumeur

Si vous êtes un petit fumeur, vous pouvez essayer l’eRoll de la marque Joyetech. C’est un modèle mini, le plus petit du fabricant. Il convient aux petits vapoteurs mais également à ceux qui recherchent la discrétion. Il mesure 93 mm avec 8 mm de diamètre et 12 g de poids. L’autonomie est assez courte, mais grâce au boîtier de recharge portable, vous pouvez charger à tout moment votre eRoll où que vous soyez. Vous pouvez charger votre eRoll via un USB ou un adaptateur secteur. Une diode rouge s’allume lorsque votre cigarette électronique est en charge. Elle vire au vert lorsque la batterie est pleine.

Pour un gros fumeur

Si vous fumez plus de 20 cigarettes par jour, optez pour l’eCab de Joyetech. Sa cartouche peut contenir jusqu’à 1,2 ml d’eliquide vous garantissant quelques heures de vapotage. De plus, le dispositif est livré avec 2 accus pour une autonomie plus prolongée. Vous pouvez charger vos 2 accus et les emporter partout où vous êtes. Lorsque l’un se décharge, vous pouvez le remplacer avec l’autre. Pour mettre en marche votre cigarette électronique ou pour l’arrêter, il suffit d’appuyer cinq fois successives sur le même bouton.

Les principes de la cigarette électronique

La cigarette électronique fonctionne grâce à une résistance qui la met en marche. Elle contient un eliquide, une substance qui s’évapore à 50 °C. Cette résistance peut être déclenchée manuellement ou automatiquement. Cette dernière option est la plus utilisée. Lorsque vous inhalez sur l’embout de la cigarette électronique, la résistance s’active. L’eliquide qui vient une vapeur contient deux additifs alimentaires que sont le propylène glycol et la glycérine végétale. Il est également composé d’arômes artificiels ou naturels pour donner des goûts et saveurs différents.

Histoire de la cigarette électronique

Le premier concept de la cigarette électronique a vu le jour en 1963 et a été inventé par Hebert A. Gilbert. Pourtant à l’époque, il ne disposait pas d’assez de matériels technologiques pour créer un prototype. Le premier prototype fonctionnel a été conçu en 2001 par un étudiant en informatique, Stéphane Vlachos, qui voulait arrêter de fumer. À cette époque, l’e-cigarette était alimentée par une batterie lithium, utilisait un liquide glycéré et était contenu dans un tampon d’ouate. Le premier prototype destiné pour être commercialisé a été fabriqué par le pharmacien chinois Hon Lik en 2003. Celui-ci a déposé un brevet auprès de l’OMPI en 2004. Avec la société Golden Dragon Holdings, Hon Lik a commercialisé son prototype en Chine à partir de 2005. À cette époque, aucune société productrice de cigarette électronique n’était ouverte en Europe. Tous les revendeurs achetaient leurs produits en Chine.